Arsène Lupin... addictif ?

Après plusieurs semaines de confinement et de lectures diverses et variées — Le vicomte de Bragelonne, Vingt ans après, Les trois mousquetaires, d'Alexandre Dumas, lectures entrecoupées de Le baron hanté et de Les créatures du miroir, de Sheridan Le Fanu, d'un "petit" Evangile selon Satan, de Patrick Graham, et deux ou trois romans policiers — j'ai retrouvé avec un réel plaisir ce bon vieux et cher Arsène Lupin...

D'abord quelques lignes à son sujet dans L'éclat d'obus... où le personnage central, un certain Paul Delroze (qui par certains côtés ressemble un peu à Lupin), part à la recherche de la vérité sur le meurtrier de son père, qui ressemble à s'y méprendre à la mère de son épouse... et ce en pleine guerre de 14.

Puis, quasiment à chaque page dans Le bouchon de cristal, où ça commence assez mal pour le pauvre Arsène, débordé par un adversaire d'une force incomparable.

Et voilà qu'après Mort à l'opéra, d'une certaine Gladys Mitchell, contemporaine d'Agatha Christie, j'ai commencé la lecture d'Arsène Lupin, gentleman cambrioleur...

Ca doit faire deux ou trois fois que je relis tous ces Lupin, à chaque fois avec le même enthousiasme et la même envie de "connaître la fin"... Je dévore littéralement ces aventures !

Lupin reste l'un de mes personnages préférés — toutes littératures et époques confondues, tous pays confondus —.

Et en cette période de confinement qui s'étire et les promesses de surveillance et de pertes de liberté qui s'approchent chaque jour davantage sous couvert de la santé des Français (elle est bien bonne celle-là, si le gouvernement s'inquiétait vraiment de la santé des Français il aurait investi bien plus d'argent dans l'hôpital public et la recherche scientifique, il payerait bien mieux les personnels soignants et ne laisserait pas une partie de la population en dessous du seuil de pauvreté... Ce n'est pas avec des aumônes dispensées au petit bonheur la chance qu'il risque d'arranger la situation...)

Pour finir, aucun acteur qui a joué Arsène Lupin au cinéma ou à la télévision ne correspond à celui brossé par Maurice Leblanc... Loin s'en faut !!

C'est un peu comme si on demandait à Valérie Lemercier de se mettre dans la peau de Marilyn Monroe... Le talent n'y fait rien... Deux physiques différents, deux registres différents... Ni le maquillage, ni la meilleure volonté, ni des heures de répétition ne peuvent rien y faire !

On naît Arsène Lupin ou on ne l'est pas !!