Refus de tiers temps pour élève handicapé

Mon fils est élève de seconde dans un lycée laïc - mais visiblement pas républicain puisque les lois de la République n'y sont que très sporadiquement respectées - du centre ville de Lorient.

Comme il souffre d'une dyspraxie visuo-constructive (pour faire court, il s'agit du même handicap "fantôme" dont souffre Daniel Radcliffe, l'interprète de Harry Potter) il a droit à un temps supplémentaire durant les examens, comme le brevet des collèges - qu'il a obtenu avec mention - ou le contrôle commun à toutes les secondes, une sorte d'examen national permettant de connaître le niveau des élèves, d'abord en français, puis en maths, sur la totalité du territoire.

Sauf qu'en ce qui concerne le contrôle commun de mathématiques, suite à un changement de date (il a été avancé de trois jours), mon fils n'a pas pu bénéficier de son droit au tiers temps. Non seulement l'établissement ne nous a pas prévenu, nous ses parents, que le contrôle était avancé mais il n'a pas prévu de temps supplémentaire pour notre fils - et je suppose pour les autres élèves en situation de handicap - alors que la loi l'exige.

Que dire sans risquer une fois de plus d'être traînée devant les tribunaux pour diffamation ?

Bon nombre d'interjections, de mots, de petites phrases... me viennent à l'esprit... Flûte ! Zut ! Bordel à queues ! Et d'autres en souvenir de Michel Audiard ou de Hergé : Quand on mettra les cons sur orbite t'as pas fini de tourner...  Moule à gaufres, Sapajous, Ectoplasmes...

Handicap : tous concernés ?!

En réalité, non. Comme pour le reste, l'état pond des lois que ses fonctionnaires ne sont pas obligés de respecter, parce que dans ce pays, le fonctionnaire est un super citoyen... qui a bien davantage de droits, dans les faits, qu'un citoyen "normal", surtout si ce citoyen "normal" est mineur et handicapé !

Vive la France !